Les soins obst�tricaux exigent parfois des
transfusions sanguines. Il est important que les professionnels de
sant� sachent utiliser correctement le sang, les produits sanguins et
les liquides de remplissage vasculaire et qu’ils connaissent les
principes qui peuvent les aider � d�cider quand transfuser (et quand
ne pas transfuser).
La bonne utilisation des produits sanguins
consiste � transfuser des produits sanguins sans danger pour traiter
une affection dont les taux de morbidit� et de mortalit� sont
importants et qui ne peut �tre �vit�e ou soign�e efficacement par
d’autres moyens.
Les affections pouvant n�cessiter une
transfusion sont notamment :
-
l’h�morragie du post-partum qui peut mener � un �tat de
choc ;
-
la perte d’une grande quantit� de sang lors d’un
accouchement avec intervention chirurgicale ou instrumentale
;
-
une an�mie s�v�re, en particulier en fin de grossesse, ou
accompagn�e d’une insuffisance cardiaque.
Note : Pour l’an�mie en d�but de grossesse, traiter la
cause de l’an�mie et administrer des comprim�s de fer.
Les h�pitaux de district doivent �tre pr�par�s � r�pondre �
un besoin urgent de transfusion sanguine. Les unit�s de soins
obst�tricaux, quant � elles, ont le devoir de conserver des stocks
de sang, en particulier du groupe O n�gatif, et du plasma frais
congel�, qui peuvent sauver des vies.
UTILISATION ABUSIVE DES PRODUITS SANGUINS
Utilis�e � bon escient, la transfusion sanguine peut sauver des
vies et avoir un effet salutaire sur la sant�. Comme tout acte
th�rapeutique, elle peut toutefois donner lieu � des complications
s�v�res, parfois tardives ; elle comporte notamment un risque de
transmission d’agents infectieux. La transfusion sanguine est en
outre un acte on�reux et les ressources servant � la financer sont
limit�es.
- on
peut souvent �viter les affections pouvant aboutir � la
n�cessit� d’une transfusion gr�ce � des programmes de
pr�vention ou de traitement pr�coce;
- on transfuse souvent du sang total, des globules rouges ou du
plasma pour pr�parer une patiente en vue d’une intervention
chirurgicale dans un d�lai r�duit ou pour pouvoir abr�ger son
s�jour � l’h�pital. D’autres traitements comme la perfusion
de solutions intraveineuses sont souvent plus �conomiques, plus
s�rs et donnent un r�sultat tout aussi satisfaisant.
- exposer la patiente � des risques inutiles ;
- conduire � un manque de produits sanguins pour les femmes qui
en ont vraiment besoin - le sang est une denr�e rare et
ch�re.
RISQUES LIES A LA TRANSFUSION
Avant de prescrire du sang ou des produits sanguins � une
patiente, il est capital de peser les risques qu’il y a �
transfuser et � ne pas transfuser.
Transfusion de sang total ou de globules rouges
-
Le fait de transfuser des globules rouges comporte un risque d’incompatibilit�
et un risque de r�action h�molytique post- transfusionnelle
grave.
-
Les produits sanguins peuvent v�hiculer des infections - comme
le VIH, l’h�patite B, l’h�patite C, la syphilis, le
paludisme et la maladie de Chagas - qui seront transmises
au receveur lors de la transfusion.
-
Tout produit sanguin qui n’est pas fabriqu� ou stock�
correctement peut �tre contamin� par des bact�ries et devenir
extr�mement dangereux.
Transfusion de plasma
-
Le plasma peut transmettre la plupart des agents infectieux
pr�sents dans le sang total.
-
Les transfusions de plasma
peuvent �galement provoquer des r�actions.
-
Les transfusions de plasma sont clairement indiqu�es dans
tr�s peu de cas (par exemple, les coagulopathies) et sont tr�s
souvent plus dangereuses qu’elles n’ont de chances d’�tre
salutaires.
S�curit� transfusionnelle
- en s�lectionnant correctement les donneurs de sang et en
reportant ou en excluant certains dons ;
- en proc�dant au d�pistage des infections � transmission
transfusionnelle (par exemple, le VIH/SIDA et les h�patites) dans
la population des donneurs de sang ;
- en instaurant des programmes d’assurance de la qualit� ;
- en assurant la qualit� du groupage sanguin, de la recherche de
compatibilit�, de la s�paration des constituants du sang et du
stockage et du transport des produits sanguins ;
- en utilisant le
sang et les produits sanguins comme il convient.
D�pistage des agents infectieux
-
Il convient de faire un d�pistage des infections �
transmission transfusionnelle sur chaque unit� de sang provenant
de donneurs en utilisant les tests les plus appropri�s et les
plus efficaces, en fonction, � la fois, des politiques nationales
et de la pr�valence de certains agents infectieux dans la
population de donneurs potentiels.
-
Pour tout le sang provenant de donneurs, il convient de faire
une recherche :
- du VIH-1 et du VIH-2 ;
- de l’antig�ne de surface de l’h�patite B (AgHBs) ;
- des anticorps contre Treponema pallidum (agent
pathog�ne de la syphilis).
-
Pour tout le sang provenant de donneurs, il convient en outre,
lorsque c’est possible, de faire un d�pistage :
- de l’h�patite C ;
- de la maladie de Chagas, dans les pays o� la s�ropr�valence
est importante ;
- du paludisme, dans les pays � faible pr�valence, pour les
donneurs qui ont s�journ� dans des r�gions impalud�es. Dans les
pays de forte pr�valence du paludisme, il convient d’accompagner
toute transfusion d’une prophylaxie antipalud�enne.
-
Il convient de ne mettre aucune dose de sang ou de produit
sanguin en circulation tant que tous les tests requis au niveau
national ne se sont pas r�v�l�s n�gatifs.
-
Proc�der � des tests de compatibilit� sur tous les
constituants du sang transfus�s, m�me si, dans des cas d’urgence
o� la vie de la patiente est en danger, ces tests ne sont
r�alis�s qu’apr�s la transfusion.
Ne pas d�livrer de sang
destin� � �tre transfus�, en dehors des situations o� la vie de
la patiente est menac�e au plus haut point, et � titre tout � fait
exceptionnel, si ce sang n’a pas �t� pr�lev� sur des donneurs
correctement s�lectionn�s et n’a pas �t� soumis � un d�pistage
des agents infectieux � transmission transfusionnelle (par example,
VIH, h�patite) conforme aux exigences nationales.
PRINCIPES REGISSANT LA TRANSFUSION EN SITUATION CLINIQUE
Le principe fondamental qui r�git l’utilisation du sang et
des produits sanguins est le suivant : la transfusion ne constitue qu’un
des �l�ments de la prise en charge de la patiente. Dans
les cas o� la patiente perd subitement une grande quantit� de sang,
� cause d’une h�morragie, d’une intervention chirurgicale ou de
complications de l’accouchement, ce qui est le plus urgent est
g�n�ralement de remplacer le liquide circulant perdu.
Il peut �galement �tre vital de transfuser des globules rouges
pour r�tablir la capacit� du sang � transporter l’oxyg�ne.
Eviter autant que possible de � gaspiller � le sang de la
patiente (pour r�duire le besoin de transfusion) :
-
en utilisant des liquides de remplissage vasculaire pour la
r�animation ;
-
en pr�levant le moins de sang possible pour les analyses ;
-
en utilisant les m�thodes d’anesth�sie et les proc�d�s
chirurgicaux les plus au point pour limiter la perte de sang lors
d’interventions chirurgicales ;
-
en r�cup�rant, le cas �ch�ant, le sang perdu lors des
interventions et en le r�injectant (autotransfusion).
Principes � retenir :
PRESCRIPTION DE SANG
On doit d�cider de prescrire, ou non, du sang conform�ment aux
directives nationales sur l’utilisation clinique du sang, en tenant
compte des besoins de la patiente.
- l’am�lioration de l’�tat clinique de la patiente que l’on
peut esp�rer ;
- les m�thodes permettant de limiter la perte de sang afin de
minimiser les besoins de transfusion ;
- les autres traitements possibles, consistant notamment �
perfuser des liquides de remplissage vasculaire ou � administrer de
l’oxyg�ne ;
- les �l�ments cliniques ou biologiques indiquant qu’il faut
transfuser ;
- les risques de transmission du VIH, d’une h�patite, de la
syphilis ou d’autres agents infectieux avec les produits sanguins
dont on dispose ;
- les avantages que la patiente peut retirer d’une transfusion
par rapport aux risques que cela repr�sente pour elle ;
- les autres traitements possibles si on ne dispose pas de sang
� temps ;
- la n�cessit� de faire surveiller la patiente par une personne
qualifi�e qui puisse r�agir imm�diatement en cas de r�action
post-transfusionnelle.
- Si ce sang m’�tait destin� ou �tait destin� � mon
enfant, accepterais-je cette transfusion?
SURVEILLER LA PATIENTE TRANSFUSEE
Pour chaque unit� de sang transfus�e, surveiller la patiente �
chacun des stades suivants :
-
avant de commencer la transfusion ;
-
au d�but de la transfusion ;
-
15 minutes apr�s avoir commenc� la transfusion ;
-
au moins toutes les heures pendant la transfusion ;
-
toutes les 4 heures une fois que la transfusion est
termin�e.
Surveiller attentivement la
patiente pendant les 15 premi�res minutes de la transfusion et
r�guli�rement ensuite afin de d�celer les premiers sympt�mes et
signes cliniques de tout effet ind�sirable.
A chacun de ces stades, consigner les informations suivantes dans
le dossier de la patiente :
Consigner, en outre :
-
l’heure de d�but de la transfusion ;
-
l’heure de fin de la transfusion ;
-
le volume et le type de tous les produits transfus�s ;
-
le num�ro d’identification individuel de chacun des produits
transfus�s ;
-
tout effet ind�sirable.
FAIRE FACE A UNE REACTION POST-TRANSFUSIONNELLE
Les r�actions aux transfusions peuvent aller d’une simple
�ruption cutan�e � un choc anaphylactique. Cesser la transfusion,
laisser la voie veineuse ouverte et, tout en perfusant une solution
intraveineuse (s�rum physiologique ou Ringer lactate), proc�der �
une premi�re �valuation de la r�action aigu� � la transfusion et
chercher de l’aide. S’il s’agit d’une r�action b�nigne,
administrer 10 mg de prom�thazine par voie orale et observer.
PRISE EN CHARGE D’UN CHOC
ANAPHYLACTIQUE DU A UNE INCOMPATIBILITE ENTRE LE SANG DU DONNEUR ET
CELUI DU RECEVEUR �
- une solution d’�pin�phrine (adr�naline) � 1/1000 (0,1 ml
dans 10 ml de s�rum physiologique ou de Ringer lactate) par
perfusion IV lente ;
- 10 mg de prom�thazine en IV ;
- 1 g d’hydrocortisone en IV toutes les 2 heures, en fonction
des besoins.
-
En cas de bronchospasme, perfuser lentement 250 mg d’aminophylline
dans 10 ml de s�rum physiologique ou de Ringer lactate.
-
Appliquer les diverses mesures de r�animation indiqu�es plus
haut jusqu’� ce que la patiente soit stabilis�e.
-
Surveiller les fonctions r�nale, pulmonaire et
cardio-vasculaire.
-
Une fois que son �tat est stabilis�, transf�rer la patiente
dans un �tablissement de recours.
REUNIR LES INFORMATIONS CONCERNANT LA
REACTION A LA TRANSFUSION
- des �chantillons de sang pr�lev�s imm�diatement apr�s la
transfusion :
- un �chantillon de sang coagul�,
- un �chantillon de sang pr�lev� dans la veine oppos�e au
point d’injection et recueilli sur anticoagulant (EDTA) ;
- l’unit� de sang et le n�cessaire � perfusion qui contient
les r�sidus d’h�maties et de plasma du sang transfus� ;
- un �chantillon des premi�res urines de la patiente apr�s la
r�action.
-
Si l’on pense que la survenue d’un choc septique est due
� une unit� de sang contamin�, faire une h�moculture dans
un flacon � h�moculture.
-
Remplir un formulaire de r�action post-transfusionnelle.
-
Apr�s la recherche initiale concernant la r�action � la
transfusion, envoyer ce qui suit � la banque du sang pour analyse
:
- des �chantillons de sang pr�lev�s 12 h et 24 h apr�s le
d�clenchement de la r�action :
- un �chantillon de sang coagul�,
- un �chantillon de sang recueilli sur un anticoagulant
(EDTA), dans la veine oppos�e au point d’injection ;
- la totalit� des urines �mises dans les 24 h, au moins,
suivant le d�but de la r�action.
-
D�clarer imm�diatement toute r�action post-transfusionnelle
aigu�, sans tenir compte des �ruptions cutan�es sans gravit�,
� un m�decin et � la banque du sang ayant d�livr� le produit
sanguin.
-
Consigner les informations suivantes dans le dossier de la
patiente :
- type de r�action � la transfusion ;
- temps �coul� entre le d�but de la transfusion et la survenue
de la r�action ;
- volume et type des produits sanguins transfus�s ;
- num�ro d’identification individuel de chacun des produits
transfus�s.
LIQUIDES DE REMPLISSAGE VASCULAIRE : ALTERNATIVES SIMPLES A LA
TRANSFUSION
Seuls le s�rum physiologique (chlorure de sodium � 0,9%) et les
solut�s salins �quilibr�s ayant une concentration en sodium
semblable � celle du plasma sont des liquides de remplissage
vasculaire efficaces. Tous les h�pitaux utilisant des liquides de
remplissage vasculaire en IV doivent disposer de ces solut�s.
On utilise les liquides de remplissage vasculaire pour compenser
les pertes excessives de sang, de plasma ou d’autres liquides
extracellulaires en augmentant le volume du compartiment vasculaire.
On les utilise principalement pour :
-
soigner les femmes ayant une hypovol�mie av�r�e (par
exemple, un choc h�morragique) ;
-
maintenir la normovol�mie chez les femmes subissant une perte
de liquide (par exemple, une perte de sang due � une intervention
chirurgicale).
TRAITEMENT PAR REMPLISSAGE VASCULAIRE INTRAVEINEUX
Les liquides de remplissage vasculaire intraveineux constituent un
traitement de premi�re intention de l’hypovol�mie. Le fait de
traiter, dans un premier temps, une affection avec ces liquides peut
avoir un effet salvateur et peut donner le temps de juguler l’h�morragie
et de se procurer du sang pour le cas o� une transfusion serait
n�cessaire.
CRISTALLOIDES
- ont une concentration en sodium semblable � celle du plasma ;
- ne peuvent pas passer dans les cellules, la membrane cellulaire
�tant imperm�able au sodium ;
- passent du compartiment vasculaire � l’espace extra-cellulaire (normalement seulement un quart du volume des
cristallo�des perfus�s reste dans le compartiment
vasculaire).
Les solutions de dextrose
(glucose) sont des liquides de remplissage vasculaire peu
satisfaisants. Ne pas les utiliser pour traiter l’hypovol�mie �
moins qu’il n’y ait pas d’autre alternative.
COLLOIDES
-
Les solutions collo�dales contiennent des particules en
suspension plus grosses que celles des solut�s cristallo�des.
Les collo�des ont tendance � rester dans le sang o� ils imitent
les prot�ines du plasma pour maintenir ou augmenter la pression
collo�do-osmotique du sang.
-
On injecte g�n�ralement un volume de collo�des �gal au
volume de sang perdu. Dans de nombreuses affections, la
perm�abilit� des capillaires est accrue (par exemple, en cas de
traumatisme ou d’infection), ce qui entra�ne une extravasation
n�cessitant de nouvelles perfusions pour maintenir le volume du
sang circulant � un niveau suffisant.
El�ments � retenir :
-
Il n’est pas prouv� que les solutions collo�dales (l’albumine,
le dextran, les g�latines et les solutions d’hydroxy�thylamidon)
pr�sentent des avantages sur le s�rum physiologique et les
solut�s salins �quilibr�s en mati�re de r�animation.
-
Il est prouv� que les solutions collo�dales peuvent avoir des
effets ind�sirables.
-
Les solutions collo�dales sont beaucoup plus on�reuses que le
s�rum physiologique et que les solut�s salins �quilibr�s.
-
Il ne faut pas utiliser de plasma humain comme liquide de
remplissage vasculaire. A l’instar du sang, toutes les sortes de
plasma comportent un risque de transmission d’infections, comme
le VIH ou l’h�patite.
-
Il ne faut jamais perfuser de l’eau pure. Cela provoquerait
une h�molyse et serait probablement fatal.
Le r�le des
collo�des dans la r�animation est tr�s limit�.
MESURES DE SECURITE
Avant de poser une perfusion quelle qu’elle soit :
-
v�rifier que le flacon ou la poche de perfusion sont bien
herm�tiquement ferm�s ;
-
v�rifier la date de p�remption ;
-
v�rifier que la solution est limpide et ne contient pas de
particules visibles.
TRAITEMENT LIQUIDIEN D’ENTRETIEN
Les liquides d’entretien sont des solut�s de cristallo�des
comme les solutions de dextrose ou les solutions de dextrose dans le
s�rum physiologique. On les utilise pour compenser les pertes
physiologiques normales de liquide � travers la peau, les poumons,
les selles et les urines. Si l’on pr�voit de perfuser une patiente
pendant 48 h ou plus, mettre une solution �lectrolytique �quilibr�e
(par exemple, 1,5 g de chlorure de potassium dilu� dans 1 l de
solution intraveineuse) et du dextrose dans la perfusion. Le volume de
liquide d’entretien n�cessaire est variable, il augmente notamment
si la patiente a de la fi�vre, si la temp�rature ambiante est
�lev�e ou si l’air est humide, c’est-�-dire lorsque la perte de
liquide est plus importante.
AUTRES VOIES D’ADMINISTRATION DES LIQUIDES
Il existe d’autres modes d’administration des liquides que la
seule voie veineuse.
ADMINISTRATION PAR VOIE ORALE OU NASOGASTRIQUE
- la patiente souffre d’hypovol�mie s�v�re ;
- elle a perdu connaissance ;
- elle a des l�sions gastro-intestinales ou une motricit�
intestinale r�duite (par exemple, occlusion intestinale) ;
- elle doit subir sous peu une intervention chirurgicale
n�cessitant une anesth�sie g�n�rale.
ADMINISTRATION PAR VOIE RECTALE
- elle permet aux liquides d’�tre rapidement absorb�s ;
- lorsque le corps est compl�tement r�hydrat�, il cesse d’absorber
les liquides qui sont alors rejet�s ;
- elle se fait au moyen d’une tubulure en plastique ou en
caoutchouc qu’on introduit dans le rectum et qui est reli�e
� une poche ou � une bouteille ;
- si n�cessaire, on peut contr�ler le d�bit � l’aide d’un
perfuseur ;
- il n’est pas n�cessaire d’injecter des liquides st�riles
- pour la r�hydratation par voie rectale, on obtient une solution
efficace et sans danger en diluant une cuiller�e � caf� de sel de
table dans 1 litre d’eau potable.
ADMINISTRATION PAR VOIE SOUS-CUTANEE
-
On peut parfois recourir � une administration sous-cutan�e
lorsque les autres voies ne sont pas utilisables. N�anmoins, ce
mode d’administration ne convient pas aux femmes souffrant d’hypovol�mie
s�v�re.
-
On administre des liquides st�riles � l’aide d’une canule
ou d’une aiguille qu’on introduit dans le tissu sous-cutan�
(de pr�f�rence dans la paroi abdominale).
Les solutions contenant du
dextrose peuvent provoquer une n�crose tissulaire et ne doivent pas
�tre administr�es par voie sous-cutan�e.
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